Le Silo s’inscrit dans une démarche de consommation sans emballage pour un mode de vie plus durable.
Les emballages prennent une place considérable dans notre quotidien et génèrent une augmentation constante des déchets en Suisse. Leur utilisation soulève des questionnements sur notre mode de consommation. Tour d’horizon du problème et propositions de quelques pistes qui peuvent s’avérer utiles pour le futur.
C’est plus de 100 milliards d’articles sous emballage qui sont mis sur le marché chaque année dans le monde. Qu’en est-il de la Suisse ? Selon les chiffres de l’Office Fédéral de la statistique, on serait passé de 1,94 millions de tonnes de déchets urbains en 1970, soit 309 kilos par habitant, contre 5,55 millions de tonnes en 2012, soit 690 kg par habitant. À ce jour, la barre des 700 kilos de déchets par habitant a été franchie, ce qui représente 40% de plus que la moyenne européenne. Taxée de « championne du recyclage » mais aussi de la valorisation des déchets, la Suisse semble pourtant à la traîne en ce qui concerne le nombre de détritus généré. Quant aux emballages, ceux-ci contribuent fortement à cette hausse. Ces chiffres en constante croissance sont liés avec l’augmentation de la population, l’évolution de nos modes de consommation mais aussi d’autres facteurs de croissance économique. Parmi ces déchets, beaucoup d’emballages s’avèrent parfois inutiles. Le terme de suremballage est d’ailleurs employé pour désigner l’abus de ceux-ci. Au-delà de leurs fonctions principales (hygiène, sécurité, conservation, information etc.), ainsi que des propriétés marketing et de séduction, réduire les emballages offrirait des avantages écologiques mais aussi économiques.
source : declics.romande-energie.ch